L'Internet des objets, ou IdO, est une traduction de l’anglais Internet Of Things, pour IoT. Cette appellation recoupe l’interconnexion entre des objets physiques, des humains, des animaux, des lieux, des environnements et Internet. Requea se spécialise dans cette rencontre entre les objets et le numérique depuis 10 ans maintenant. De quoi fournir quelques exemples IoT quotidiens connus et moins connus, dont l’utilité pour l’individu et nos sociétés ne fait pourtant aucun doute.
Selon un récent article Forbes sur l’Internet of Things, l’IdO pourrait représenter 50 milliards d’objets dans le monde depuis 2020. À titre personnel, vous avez probablement en tête plusieurs exemples IoT : caméras de surveillance dans les maisons intelligentes, smart watches de suivi de santé, Google Home ou autres logiciels d’organisation des parkings. Mais saviez-vous que le Big Data récolté par ces objets connectés permet aussi de mieux gérer les EHPAD, les déchets communaux, le COVID dans les écoles ? Voici 5 exemples IoT que vous croisez quotidiennement, peut-être sans le savoir.
Il s’agit d’un des exemples IoT revenant le plus en 2021, tant l’usage de ce type de solutions se déploie massivement. Les robots ménagers, les alarmes, les réseaux d’éclairage connectés et les systèmes domotiques intégrés se servent de capteurs connectés pour fonctionner. Il existe ainsi, dans le domaine de l’Internet of Things, deux méthodes pour détecter les personnes :
Cette dernière méthode est la plus répandue. Son fonctionnement technique, précisé dans cet article sur les capteurs connectés de l'industrie , se résume à mesurer les variations infrarouges, magnétiques ou électriques. Les capteurs infrarouges sont les plus performants, puisqu’ils permettent de détecter une présence jusqu'à 6 mètres. Les appareils IoT dédiés à la détection de présence ont en outre plusieurs utilités. La première est industrielle :
Les capteurs IoT représentent également des avantages organisationnels pour les établissements que sont les hôpitaux, les EHPAD ou l'hôtellerie. Ces technologies leur permettent par exemple de rationaliser le taux d’occupation des espaces communs. Les détecteurs de présence aident par ailleurs à améliorer la programmation des tournées de nettoyage ou de distribution alimentaire. Dans le cadre des bureaux d’entreprises, recourir à l’Internet des objets rationalise l’occupation des espaces de travail :
Les habitants l’ignorent parfois, mais la gestion des déchets se veut de plus en plus intelligente, notamment dans les “smart cities”. Dans ce contexte, l’IoT s’utilise pour récolter les informations compilées par les bennes à ordures, les poubelles publiques et les containers. Les capteurs qui sont placés dans ces objets physiques permettent de connaître leur niveau de remplissage et leur taux d'utilisation. Toutes ces données collectées et analysées via l’intelligence artificielle (IA) aident à optimiser la collecte des déchets. Les responsables de tournées savent où et à quel moment envoyer leurs équipes pour qu'elles soient utiles. La ville gagne donc en intelligence. L’exemple de l’IoT appliqué à l’organisation et la prise en charge des déchets illustre les avantages de court et de long terme liés à la valorisation de la donnée :
Un exemple plus connu d’IoT quotidien relève de la surveillance de la température, de l'humidité et des taux de CO2 des bâtiments. Ces trois paramètres sont intrinsèquement liés, et varient selon le climat et l’activité humaine. Ils impactent la qualité de l’air, laquelle évolue en suivant des pics : généralement des pics de pollution.
Les objets IoT liés à la qualité de l’air intéressent donc particulièrement les établissements que sont les crèches, les écoles, les bureaux organisés en plateaux ou en coworking. Ces appareils se généralisent en outre depuis 2020, dans le contexte de l’épidémie de coronavirus. Les établissements s’en servent effectivement pour réguler la circulation de l’air. Plus la pollution de l’air au CO2 est forte, plus la pièce nécessite d’être ventilée.
En général, un capteur IoT dédié à la qualité de l’air s'organise autour de mesures dans différentes pièces ou bâtiments. Cet objet connecté génère des alertes en cas de dépassements des seuils programmés. L’appareil IdO produit également des historiques, à analyser pour injecter de l’intelligence dans la gestion de la circulation de l’air.
Requea dispose d’une expertise particulière en mesure et suivi de la qualité de l’air. Le Grand Chambéry utilise ainsi notre plateforme IoT pour disséquer le comportement de ses bâtiments et établir des seuils d’alertes. Il s’agit là d’un service dédié à la promotion des villes intelligentes.
Grâce à la domotique, les bâtiments sans également plus sûrs. En effet, le marché connaît actuellement un boom des serrures connectées, qui permettent de se libérer des trousseaux de clés. Les usagers d’un bâtiment peuvent désormais disposer de leur badge, qui leur donne accès à toutes les zones auxquelles ils ont droit d’accéder, dans les plages horaires nécessaires.
Les gestionnaires de bâtiments peuvent accorder et retirer les droits d’accès en quelques clics. Il n’y a donc plus de risques de sécurité causés par les clés perdues ou volées. En cas d’attaque terroriste par exemple, tous les accès peuvent être bloqués en temps réel sur le logiciel. Avec l’IoT, le contrôle d'accès devient plus facile, économique et sécurisé.
Un exemple IoT plus connu relève de la gestion des consommations d'énergie et de l’empreinte écologique des établissements et des véhicules. On parle dans ce domaine d’éco-domotique. Ce secteur des technologies IdO recoupe différentes spécialités :
Dans ce dernier domaine, Requea détient une expertise spécifique dans le suivi des performances des panneaux solaires. L’IoT permet d’optimiser l'exploitation de cette énergie renouvelable. L’IdO centralise effectivement le suivi des données émises par les différents panneaux, en les connectant au cloud. Les atouts de cette application IoT sont nombreux :