Le réseau de communication NB-IoT, parfois aussi appelé LTE-M2, est un nouveau standard de communication pour les objets connectés. Il signifie “Narrowband Internet of things”, ou “spectre étroit pour l’Internet des Objets” (IdO). Cette technologie permet d’échanger beaucoup de données sur de longues distances.
Le fournisseur chinois de technologies de communication Huawei a défendu la technologie NB-IoT ces six dernières années. L’opérateur de télécommunications SFR a également choisi d’assurer la technologie NB-IoT sur son réseau téléphonique. Certains experts pensent ainsi que ce réseau cellulaire est en passe de devenir le plus utilisé des réseaux de communication IoT. Bien que cette nouvelle technologie n’en soit encore qu’à ses débuts, ses atouts en font un réseau IdO stratégique pour l’avenir.
Le NB-IoT, ou “narrowband” IoT, se définit comme une catégorie de réseau cellulaire destinée à l’Internet of Things, c’est-à-dire à l’Internet des objets, en français, ou “IdO”.
Les objets connectés nécessitent des modes de connectivité spécifiques. La plupart de ces appareils utilisent des technologies de communication qui consomment peu d’énergie . On les appelle ainsi les technologies “Low Power”, ou “faible puissance”. Le réseau “narrowband” IoT a été inventé pour répondre au mieux à ce cahier des charges.
Les technologies IdO réclament une faible consommation énergétique, mais aussi une longue portée d’émission. Beaucoup d’objets connectés se situent effectivement dans des endroits difficiles d’accès. Certains se positionnent aussi en “zone blanche”. Il s’agit de territoires mal desservis par les opérateurs de téléphonie et d’Internet traditionnels.
Pour toutes ces raisons, les appareils connectés ont nécessité le développement de réseaux dits LPWAN, Low Power Wide Area Networks. En français, on les appelle les “réseaux basse consommation longue portée”. Les technologies NB-Internet des Objets font partie des LPWAN. La connectivité radio “LPWA” désigne ainsi les réseaux :
Le NB-IoT, ou LTE-M2, est un réseau LPWAN, que l’organisation 3GPP, ou Third Generation Partnership Project , a créé spécialement pour l’IdO.
Depuis 2016, ce réseau spécifique incarne un nouveau standard de télécommunication IoT. Il permet d’échanger d’importants volumes de données sur de longues distances. Il peut pour cela fonctionner autour de trois techniques :
Opter pour le réseau NB-IoT pour vos objets connectés, c’est préférer une technologie qui combine large couverture, gros volumes de données et faible coût économique et énergétique.
Par définition, la technologie narrowband IoT affiche sept grands avantages :
Le principal défaut que les experts trouvent au narrowband IoT réside dans sa latence. Sa “latence”, ou temps de réponse, est inférieure à 10 secondes. Elle varie cependant selon la qualité du réseau en temps réel, et la configuration des antennes alentour. 10 secondes, cela peut paraître peu, mais c’est en réalité plus que certaines latences de l’ordre de la milliseconde sur d’autres réseaux. Le NB-Iot ne s’adapte donc pas à des usages haut débit.
L’autre désavantage du réseau NB Internet des objets réside dans le fait qu’il ne propose pas de réseau alternatif en cas de panne. En langage technique, on dit que ce réseau n’a pas de “couverture redondante”. Si le réseau bugue, ou que vos appareils se situent dans une zone blanche, vous risquez de souffrir d’un déficit de couverture. Ce type de réseau s’adapte donc mal aux usages en mobilité que réclame, par exemple, la gestion des flottes de véhicules.
Le réseau narrowband de l’IdO a spécifiquement été pensé pour certains domaines de déploiement, comme par exemple l’IIot, ou l’Internet industriel des objets. L’utilisation de capteurs IoT non-mobiles par les professionnels et les collectivités territoriales réclament ce type de réseaux :